Freddie Freeman est, depuis le début de sa carrière, l’un des meilleurs frappeurs de la MLB. Le joueur de premier but, qui a passé son temps à Atlanta et à Los Angeles, n’est pas forcément le plus puissant, mais il est un frappeur extrêmement intelligent.
Il est capable de frapper la longue balle (Nestor Cortes Jr. peut vous le confirmer), mais il est avant tout un frappeur très complet.
Cela dit, devenir un frappeur aussi solide, ça ne se fait pas sans un travail acharné… et ça, Freeman en est un bon exemple.
Cette semaine, alors que les animateurs du podcast Compte complet, Alain Usereau et Marc Griffin, étaient de passage au podcast de Passion MLB, Griffin a jasé un peu de la préparation d’avant-match de Freeman, qu’il a pu observer quand il a couvert la dernière Série mondiale.
Et on voit à quel point la vedette des Dodgers est méthodique dans son approche.
On sait que depuis le début de sa carrière, Freeman n’a jamais eu peur de frapper au champ opposé. C’est quelque chose qui est plus rare dans la MLB moderne, alors que bien des gars essaient de tirer la balle pour la frapper le plus loin possible.
Par contre, Freeman pense le jeu autrement. Quand il fait une pratique au bâton, il frappe des roulants à l’arrêt-court, des flèches à l’arrêt-court et des balles au champ gauche. Et comme il est gaucher, on remarque que ce sont toujours des balles frappées au champ opposé.
Ce faisant, Freeman perd un peu de puissance (par rapport à s’il tirait la balle), mais il fait travailler la défensive. Et on sait qu’en Série mondiale, les Dodgers savaient que la défensive des Yankees était suspecte, si bien qu’on voulait la faire travailler.
Tout ça fait en sorte que Freeman n’est pas le joueur qui frappera des circuits de 500 pieds. Cela dit, ça fait en sorte que Freeman, au bâton, est un joueur qui est extrêmement efficace et qui a compris qu’attaquer le champ opposé, c’est loin d’être une vilaine idée.
Et quand on regarde les résultats, difficile de dire que son approche ne fonctionne pas…
