Le 17 mars, on apprenait enfin avec qui Freddie Freeman poursuivrait sa carrière : les Dodgers de Los Angeles. Il a signé un contrat de six ans, 162 millions de dollars. Les Dodgers seront de la course pour gagner la Série mondiale et Freeman pourrait gagner pour une deuxième année consécutive.
Signer à Los Angeles pour Freeman n’était pas nécessairement un choix facile. Freeman a passé toute sa carrière à Atlanta. Rester 12 ans avec la même équipe est rare. Ceci étant dit, avec les bonnes conditions (salaire, années de contrat, etc.), Freeman aurait pu rester à Atlanta. Les Braves n’ont toutefois pas été proactifs dans les discussions avec leur joueur étoile.
Mais bon, la relation entre les Braves et Freeman fait partie du passé et le joueur a dit ses adieux dans une lettre adressée aux partisans.
Il commence sa lettre en s’excusant pour les commentaires qu’il a faits pendant sa conférence de presse annonçant sa signature à Los Angeles. Sa relation avec Alex Anthopoulos, directeur général des Braves d’Atlanta, est positive et il n’y a pas d’animosité entre les deux hommes.
Il mentionne que sa famille et lui ont adoré leur temps à Atlanta et qu’ils continueront de donner à la communauté de cette ville.
Freeman ne sera pas là, avec son ancienne équipe, pendant la remise de la bague de championnat. Alex Anthopoulos a offert à Freeman de recevoir sa bague à Los Angeles, mais Freeman tenait à la recevoir à Atlanta, ce qui se fera en juin, devant ses anciens partisans.
Pour un joueur qui vient de passer 12 saisons dans l’uniforme des Braves, je trouve que sa lettre manquait d’émotions. Oui, c’est une belle lettre ; il dit qu’il a adoré son temps à Atlanta, mais qu’il est prêt pour cette nouvelle étape dans sa carrière. Je crois que les partisans méritent mieux. J’espère que Freeman saura profiter de la remise de sa bague pour vraiment remercier ses anciens partisans.
J’aimerais le voir y aller d’un au revoir semblable à celui d’Andrew McCutchen, qui a quitté les Pirates après 13 ans.
Dans mon esprit, pour le restant de ma vie, je ne crois pas être quelqu’un d’autre qu’Andrew McCutchen, un joueur des Pirates de Pittsburgh.
Andrew McCutchen
