Fin de la défensive spéciale : voici comment cela affecterait les Blue Jays

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 8 mars 2022 à 18h01

En vue de la saison 2023, tout indique que Rob Manfred aura le droit d’imposer la fin de la défensive spéciale. C’est son but et si le droit lui est donné dans la prochaine convention collective, il le fera sans doute.

On sait que les gauchers en sortiront gagnants chez les frappeurs. Mais chez les Blue Jays, qui ont peu de gauchers, comment est-ce que cela pourra aider?


Je ne suis pas ici pour dire que cela va nuire aux Blue Jays, bien au contraire, mais quelques joueurs frappent bien contre le shift.

Quand on prend la moyenne des gars sur les balles en jeu (donc en excluant les retraits sur trois prises, par exemple) contre la défensive spéciale, il y a eu des chiffres assez impressionnants en 2021.

  • Bo Bichette : .390
  • Teoscar Hernandez : .344
  • Lourdes Gurriel Jr. : .341
  • Vladimir Guerrero Jr. : .305

Les jeunes vedettes qui frappent de la droite sont parmi ceux qui arrivent à se rendre sur les buts, et ce, même s’ils ne sont pas toujours pris dans le shift.

« Heureusement » pour eux, en 2022, il y aura encore des défensives spéciales.

Mais si on prend un gars comme Cavan Biggio, qui a vu la défensive spéciale deux fois sur trois l’an dernier, cela pourrait l’aider. Il a frappé pour .295 dans une telle situation, ce qui n’est vraiment pas vilain.

Ceci dit, il pourra tirer la balle plus souvent sans la défensive spéciale.

C’est un peu la même histoire pour Randal Grichuk, qui frappait pour .259 sur les balles en jeu contre le shift. Le voltigeur a vu la défensive spéciale être utilisée 48 % du temps contre lui en 2021.

Les deux joueurs devront « survivre » à une saison 2022 normale à cet effet, mais pourraient faire partie des nombreux joueurs de la MLB à profiter de la fin potentielle de la défensive spéciale en 2023.

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