La saison passée, une gang de jeunes insouciants a débarqué dans la MLB et y a mis un grand coup de fouet, et ce, pour notre plus grand plaisir. Cette cuvée 2018 était tout simplement exceptionnelle.
Dans l’Américaine, on a découvert les Yankees Gleyber Torres et Miguel Andujar, le Ray Joey Wendle et l’attraction nippone des Angels Shohei Ohtani. Dans l’autre ligue, la Nationale, il y a eu Brian Anderson (Marlins), Jorge Alfaro (Phillies), Harrison Bader (Cardinals) et Walker Buehler (Dodgers). Tous ont crevé l’écran à leur manière, mais il y en a deux en particulier qui m’ont tapé dans l’œil par leurs exploits — Ronald Acuña Jr. et de Juan Soto.
Les deux recrues ont été au top dès leur premier jour dans le grand bain.
Le swag selon Ronald Acuña Jr.
Si les Braves ont remporté leur premier titre de division depuis 2013, c’est en partie grâce à Ronald Acuña Jr. Du haut de ses 20 ans (21 depuis le 18 décembre), Acuña est devenu en peu de temps une pièce indispensable au bon fonctionnement de la machine des Braves.
Ça, c’était son premier circuit en carrière.
Détermination, puissance, vitesse, engagement, témérité, audace, swag, les superlatifs à l’égard du baby Brave pleuvent comme le nombre de circuits qu’il a frappé la saison passée (26). Les comparaisons aussi. Le kid n’a que 111 matchs sur son CV et on le compare déjà à la légende Hank Aaron.
Acuña, c’est du solide! En glissant au premier rang de l’alignement de Brian Snitker en cours de saison, le jeune Brave a trouvé son spot et a élevé son niveau de jeu tellement haut, qu’il est allé chercher le trophée de meilleure recrue de l’année dans la Nationale. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas volé.

Juan Soto pour faire oublier Bryce
Juan Soto est lui entré en scène alors qu’il n’était âgé que de 19 ans. Le 21 mai 2018, Soto entrait dans la boite des frappeurs et s’élançait sur le premier lancer qu’on lui a offert. Premier passage, premier lancer, premier coup sûr, premier coup de circuit, premiers points produits (3) … la messe est dite.
Avec tout autant de classe, d’implication, d’audace et de talent que Ronald Acuña Jr, Juan Soto a été la satisfaction d’une équipe 2018 des Nats plus moribonde qu’à son habitude.
Juan Soto est tellement bon qu’il en ferait presque oublier Bryce Harper. D’ailleurs, c’est ce qui risque de se passer si jamais Bryce quitte le navire de la capitale. Tant mieux, ainsi mon chum Jeff aura vite de quoi se consoler.

Une question de goût
On a là deux joueurs semblables, aussi forts l’un que l’autre, aussi indispensables l’un que l’autre et qui devraient briller encore plus en 2019. Quand on connait le baseball et qu’on voit ces jeunes jouer, il n’y a pas de « c’est la chance du débutant » ou autre boutade insensée. Non, Ronald et Juan, c’est du lourd, du très lourd.
Quand on parle de joueur clé ayant un impact immédiat dans une équipe et de talent à revendre, vous n’avez pas meilleur exemple que ces deux-là. Difficile de dire qui est meilleur que l’autre tant les deux ont été un vrai régal pour les yeux tout au long de la saison.
S’il fallait en choisir un pour créer une équipe, j’irai néanmoins avec le choix du cœur qui me porte naturellement vers mes Braves et Ronald Acuña Jr.
Et vous?