Depuis quelques années, on voit une certaine mode chez les lanceurs. Plusieurs releveurs établis prennent la chance de revenir dans la rotation partante et changent de rôle.
L’exemple le plus populaire en 2024? Garrett Crochet, à Chicago – et maintenant à Boston.
Et à ce sujet, il est intéressant de noter que les gars du show Foul Territory, en entrevue avec Éric Gagné, ont posé la question au Québécois : aura-t-il aimé, en cours de route, redevenir un partant, comme certains le font aujourd’hui?
À la base, ce n’était pas ce qui intéressait le plus Gagné.
Ça dépend de combien d’argent on parle. – Éric Gagné sur la possibilité de redevenir un partant
Il faut se rappeler qu’à ses trois premières saisons à Los Angeles, Gagné était un lanceur partant. Cela ne fonctionnait pas super bien pour lui et le fait de l’envoyer en relève a tout changé.
Comme closer, Gagné a marqué l’histoire en sauvegardant 84 matchs de suite entre 2002 et 2004. Il a même gagné le Cy Young en 2003, ce qu’aucun releveur n’a réussi à refaire depuis.
Bref, il était fort… et quand Welcome To The Jungle jouait à Los Angeles, c’en était fait des chances de voir l’adversaire remonter la pente.
Mais ce que Gagné dit, c’est qu’il avait la mentalité d’un releveur de fin de match dans les Majeures. Il aurait accepté d’écouter une équipe qui aurait voulu faire de lui un partant, mais pas à tout prix.
S’il avait reçu de la grosse argent, il y aurait songé. Mais pour une petite augmentation, il n’aurait pas voulu changer de rôle parce que la recette fonctionnait pour lui.
Rappelons que quand il jouait dans la Ligue Can-Am (Québec, Trois-Rivières et Ottawa), il était un partant. Mais dans la MLB, à part à ses débuts, il n’est jamais retourné dans la rotation.
