Alex Anthopoulos est un nom bien connu par les amateurs de balle du Québec. Le Québécois roule sa bosse depuis longtemps dans le baseball majeur et il a travaillé au sein de plusieurs équipes (Montréal, Toronto, Los Angeles et Atlanta).
Le succès lui colle à la peau. Après tout, à de nombreuses reprises, il a amené ses équipes plus loin que prévu.
À Toronto, en 2015, il a mis fin à une vingtaine d’années sans faire les séries. Il s’est alors rendu en série de championnat dans les conditions qu’on connait.
Puis, il est allé apprendre à l’école des Dodgers comme adjoint. Il a vu les Dodgers se rendre en Série mondiale en 2017 avant de prendre lui-même le chemin d’Atlanta.
Là-bas, dès sa première saison, il a ramené le club sur le droit chemin des séries. Il a changé le visage de son enclos (qui en avait drôlement besoin).
En 2020, a vu ses Braves gagner une ronde de séries pour la première fois depuis 2001 et cette année, le voilà – encore une fois – en série de championnat. Pour la deuxième année de suite, ses Braves y sont.
Cette année, AA est vraiment au coeur des succès de son club. Sans Mike Soroka, Ronald Acuna Jr. et Marcell Ozuna, il a retravaillé l’entièreté de son champ extérieur. Eddie Rosario, Adam Duvall, Jorge Soler et Joc Pederson sont débarqués en ville.
Au lieu d’abandonner, il a décidé de miser sur son club, qui en arrachait en première moitié de saison. Ses gars l’ont récompensé en se rendant en séries.
Anthopoulos est habitué de gagner et il sait comment y arriver. Il l’a encore démontré et cela a payé puisque les voilà dans le top-4 de la MLB.
Et comme lors de ses années à Toronto, le Montréalais n’a pas eu peur de célébrer avec ses hommes.
Il s’est construit un club à son image et cela fonctionne. Les joueurs répondent à son excellent leadership.
Parce que oui, comme doivent l’apprendre les Mets de New York, le leadership d’une entreprise, ça part d’en haut, du sommet de la pyramide.