C’est fait : la Série mondiale, qui commencera vendredi au Texas, opposera les Phillies de Philadelphie aux Astros de Houston.
Il y a plusieurs histoires intéressantes par rapport à la Série mondiale, mais le storyline entre les deux gérants est intéressant.
Après tout, d’un côté, les Phillies sont fiers de compter sur Rob Thomson. Celui qui n’a plus le titre d’intérim depuis quelques semaines est la bougie d’allumage des Phillies et sans lui, qui sait où le club serait en ce moment.
Et d’un point de vue canadien, il est devenu le premier gérant né au Canada à amener son équipe en Série mondiale. Oui, les Phillies ont bien fait de l’embaucher en juin dernier.
Et de l’autre côté, il y a Dusty Baker.
Si Thomson en est à sa première année comme gérant, ce n’est pas le cas de Baker. Le gérant des Astros a 25 ans de métier dans le corps et en saison régulière, il en est à 2093 victoires.
Baker, c’est le gars qui rend les Astros sympathiques. Après tout, les Astros sont détestés pour ce qu’ils ont fait et Baker, c’est un homme qui est venu nettoyer les dégâts.
Il est apprécié dans le vestiaire, dans le monde du baseball et par les partisans. C’est le gars pour qui bien des gens se disent que si Houston devait gagner, au moins, Baker aurait sa bague.
Parce qu’on sait que c’est important pour lui.
Oui, l’ancien voltigeur a gagné la Série mondiale en 1981 avec les Dodgers, mais celui qui a 1/4 de siècle de millage dans ses « nouvelles » fonctions veut encore gagner comme gérant. On sent que c’est très important pour lui – et avec raison.
En 2002 (Giants) et en 2021 (Astros), Baker a réussi à se rendre en Série mondiale, mais en vain. Dans les deux cas, il a perdu et n’a pas mis la main sur son titre.
C’est pour ça qu’il a encore faim. Le futur membre du Temple de la renommée, qui devrait revenir en 2023 à Houston, a encore le feu sacré en lui.
Ses chances sont bonnes cette année parce que son club va bien. Je n’ai pas dit que ce sera facile contre Philly, ceci dit.
Après sa plus belle saison en carrière (106 victoires), Baker pourrait finalement être en mesure de réussir à gagner quelques matchs de plus que l’an passé pour se défaire de son étiquette de « gars qui ne peut pas aller jusqu’au bout » pour de bon.
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