L’une des grandes acquisitions que les Yankees de New York ont faites durant la saison morte a été celle du releveur Devin Williams des Brewers de Milwaukee en retour des services du lanceur partant Nestor Cortes et de l’espoir Caleb Durbin.
Cependant, leur nouveau poulain a effectué quatre apparitions officielles sur la butte depuis son arrivée dans le Bronx, lançant trois manches et accordant cinq coups sûrs en plus de quatre buts sur balles. Cinq points ont été imputés à sa fiche, dont quatre mérités, ce qui lui confère une ronflante moyenne de points mérités de 12,00.
Pas un début idéal, disons. Et il n’en fallait pas moins pour que la jungle new-yorkaise s’enflamme d’inquiétudes. Mais il n’y a encore aucune raison de paniquer. Du moins, pour le moment.
Ces lents départs ne sont pas nouveaux pour Williams, lui qui connait habituellement la pire production de sa saison en mars et avril.
En effet, le droitier affiche une moyenne de points mérités en carrière de 3,86 cours du premier mois de la saison. Après cela, il se réchauffe en même temps que la météo, ressemblant davantage à l’un des meilleurs releveurs du baseball, comme on y est habitué.
Ses chiffres sont parmi l’élite de la ligue pour le reste de la saison, avec une moyenne de points mérités de 2,51 en mai étant la deuxième pire marque de tous les mois de la saison.
En tenant compte de cela, ainsi que de son absence alors qu’il a atterri sur la liste de paternité plus tôt cette saison, il est facile de comprendre pourquoi il a connu un départ lent. Les conditions météorologiques n’ont pas été idéales non plus lors de certaines de ses apparitions, lançant sous des températures glaciales.
Une fois qu’il aura retrouvé son rythme et ses jambes, il commencera à mettre en valeur le talent qu’il possède et que les Yankees sont allés chercher pour épauler Luke Weaver dans l’enclos de relève.
