De A à Z : retour sur la saison 2019

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Maxime Lauzier

Publié le 29 novembre 2019 à 15h30

Chers lecteurs, c’est l’heure du bilan. La saison 2019 a été la dernière de la décennie et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle nous a offert son lot de surprises en tout genre. Les fans des Marlins attendent toujours que l’effet Derek Jeter fasse effet tandis que ceux des Nationals sont toujours en lendemain de brosse après le premier titre de leur histoire. Des joueurs ont créé la surprise tandis que d’autres ont déçu.

Revisitons ensemble les grands noms et grands moments de la saison 2019.

Aquino et Suarez, les belles surprises chez les Reds

A comme Aristides Aquino. Le joueur des Reds est arrivé en cours d’année et a trouvé le moyen de frapper 19 longues balles en seulement 56 matchs. Un joli ratio. Certaines d’entre elles ont été de vraies bombes. J’ai hâte de voir ce joueur sur une saison complète, ça risque de faire mal, très mal!

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B comme Bo Bichette. Le fils de Dante a foulé la pelouse d’un terrain MLB pour la première fois le 29 juillet 2019 et a démontré de belles choses et notamment pas mal de maturité. L’avenir des Blue Jays passera par lui.

C comme Cole. Gerrit Cole. 326 retraits au bâton, 20 victoires contre cinq défaites. 2,50 de MPM. Le futur ex-lanceur des Astros a connu une saison quasi parfaite.

D comme Donaldson. 37 CC, 94 PP, 100 BB et ,379 OBP pour un joueur qu’on pensait « fini ». Pas pire hein? Souhaitons à Josh d’autres belles années comme celle-ci, à Atlanta ou ailleurs (Rangers du Texas ?).

E comme Eugenio. Eugenio Suarez a été l’autre belle surprise du côté des Reds. Suarez a claqué 49 circuits pour la Big Red Machine, soit le deuxième meilleur total en une saison pour un joueur de la maison rouge depuis les 52 de George Foster en 1977.

F comme Felix. Fin de l’aventure pour Felix Hernandez qui raccroche ses crampons après 15 saisons, toutes avec les Mariners. Le King de Seattle restera à jamais le 23e joueur de l’histoire du baseball à avoir lancé un match parfait, c’était le 15 août 2012.

G comme Giancarlo. Qui? Quoi? Giancarlo qui? Des gros muscles mais seulement 18 matchs cette saison pour le fantôme bodybuildé des Yankees.

H comme Hall Of Fame. Mariano Rivera, Edgar Martinez, Roy Halladay et Mike Mussina ont fait partie de la cuvée 2019 du Temple de la Renommée.

I comme Indians. Petite note de moi à moi. Mes Indians ont raté le dernier mois de la saison et sont restés aux portes des séries. Dommage car malgré les blessures et les méformes, l’équipe a tout de même réussi à amasser 93 victoires.

M pour Marcus mais pas Stroman!

J comme Justin. Justin Verlander est comme le bon vin, meilleur plus il vieillit. JV a empoché son deuxième trophée Cy Young au terme d’une saison magistrale : 21-6, 2,58 MPM, 0.803 de WHIP et 300 K avec, pour couronner le tout, un match sans point ni coup sûr, son troisième en carrière.

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K comme Kepler. Le joueur de nationalité allemande m’a énormément surpris en affichant de belles statistiques dignes des plus grands (33 CC). Max Kepler a grandement participé à la réussite des Twins cette saison. Un joueur à suivre de près pour les prochaines années.

L comme LeMahieu. Au départ pré-senti pour être un joueur d’utilité, DJ LeMahieu a su devenir la pièce principale de la bonne saison des Yankees. DJ a pris part à 145 matchs et a été quasi parfait : ,327 de moyenne, 197 coups sûrs, 26 circuits, 107 points produits et ,375 d’OBP.

M comme Marcus. Non je ne parlerai pas de Marcus Stroman! Si je dois parler d’un Marcus, c’est de Marcus Semien. Le joueur des A’s a pris part aux 162 matchs de la saison et a été PHÉNOMÉNAL avec ses 33 longues balles et ses nombreux coups d’éclats. Un joueur clutch pour les A’s qui a terminé à la troisième place dans les votes pour le trophée MVP.

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N comme Nolan. Le joueur des Rockies Nolan Arenado reste, saison après saison, un régal à voir évoluer sur un terrain de baseball et ce, aussi bien en attaque qu’en défense.

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Olson, Alonso, Schwarber, monstres de puissance

O comme Olson. Même absent plus d’un mois cette saison, Matt Olson a trouvé le temps de frapper 36 longues balles pour les A’s. Le joueur de premier but n’a pas fini de progresser et son élan pourrait faire encore plus de ravages la saison prochaine.

P comme Pete. Pete Alonso, l’incontestable recrue de l’année dans la Nationale avec ses 53 coups de circuits et sa victoire au Concours de coups de circuit au mois de juillet à Cleveland.

Q comme l’année dernière. « Mais qu’est ce qu’attend Rob Manfred pour officialiser la venue d’une équipe MLB à Montréal? »

R comme Rendon. Anthony Rendon a connu la saison de sa vie (,319 moyenne, 36 CC, 127 PP), le tout couronné par une bague de vainqueur de la Série mondiale avec son équipe des Nationals. Restera t-il à Washington ou pas?

S comme Schwarber. Sans doute un des excellents joueurs dont on parle le moins dans la ligue et pourtant, quel talent. Sa puissance n’a pas d’égal. Schwarber a été sans doute le meilleur joueur des Cubs cette saison.

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Baptême terminé pour Vladimir Guerrero Jr.

T comme Trout. Le meilleur joueur de la planète a une nouvelle fois tout écrasé sur son passage, sans forcer. Résultat, un troisième troisième MVP. Dire qu’il n’a que 27 ans.

U comme Un. Il n’y a toujours qu’un seul endroit pour connaitre tout ce qui se passe dans la MLB et en français, c’est sur Passion MLB.

V comme Vlad. Jr. Ça y est, Vladito a connu ses débuts dans la MLB. Même si sa saison a été moyenne (123 matchs, 126 coups sûrs, 15 longues balles et une moyenne de ,272), Vladimir Guerrero Jr. est définitivement un joueur au potentiel énorme et une attraction à voir évoluer sur les terrains.

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W comme Washington. Les Nationals de Washington sont les champions de la Série mondiale, le tout en passant par la case du meilleure deuxième, ce qui n’est pas une mince affaire. Bravo à eux.

X comme Xander. Le joueur de Red Sox Xander Bogaerts est une merveille à voir évoluer sur un terrain de baseball. Tout comme Schwarber, Bogaerts (,309 moyenne, 33 CC et 52 doubles et 117 PP en 2019) semble trop sous-estimé à mon goût pourtant ce joueur a tous les traits d’un réel MVP. Un de mes joueurs préférés.

Y comme Yordan. La recrue de l’année dans l’Américaine a claqué 27 circuits et produit 78 points en seulement 87 matchs pour les Astros. J’ai bien hâte de voir ce que cela va donner sur une saison de 162 matchs.

Z comme Zéro. Zéro pointé pour les Padres qui malgré les investissements (Manny Machado), ont terminé derniers de la division ouest de la Nationale, bien loin des attentes à leur égards.

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