David Phelps débarque à Toronto

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Maxime Lauzier

Publié le 11 janvier 2019 à 9h00

Les Blue Jays de Toronto viennent de mettre la main sur le lanceur de relève David Phelps via le marché de l’autonomie. Le lanceur gagnera au minimum 2.5 millions de dollars en 2019 et une année d’option à la discrétion de l’équipe est incluse dans son contrat.

https://twitter.com/ShiDavidi/status/1083575151730421760

Lors du camp d’entraînement de 2018, Phelps s’est déchiré un ligament du coude, ce qui l’a forcé à manquer toute la saison – comme n’importe quel lanceur qui subit une opération Tommy John. Il vise donc un retour au jeu dès les premiers moments de la saison, ce qui est réaliste.

https://twitter.com/JeffPassan/status/1083576182241673217

En carrière, Phelps a évolué chez les Yankees, les Marlins et les Mariners. Lors de ses deux dernières saisons, alors qu’il était devenu un releveur uniquement, il s’est imposé en gardant sa moyenne de points mérités basse, en obtenant sa part de retraits sur trois prises et en lançant sa part de manches.

S’il retrouve ses repères, il pourrait s’avérer une arme intéressante pour Charlie Montoyo, qui pourra l’utiliser afin d’aider un enclos qui n’a pas beaucoup de profondeur.

Ne pas le critiquer pour ce qu’il n’est pas

Évidemment, les Jays ne viennent pas de mettre la main sur le futur gagnant du trophée Cy Young. Il s’agit d’une acquisition de profondeur qui sert à insuffler un peu d’expérience à l’enclos.

Beaucoup de partisans des Jays sont déçus de voir que l’équipe n’arrive qu’à mettre la main sur des joueurs inconnus qui ne sont pas des vedettes. Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que les Jays ne sont pas en position d’attirer les gros noms du marché de l’autonomie ; ils doivent donc compenser en signant des joueurs de second ordre.

Ce que je veux dire, c’est qu’on ne peut pas reprocher à Phelps de ne pas être un Craig Kimbrel. Il a avantage à bien performer – le reste de sa carrière en dépend – et il fera tout en son pouvoir pour aider les Jays… même si son pouvoir n’est pas le même qu’un David Robertson, disons-le ainsi.

Il n’a pas les mêmes moyens que certains de ses homologues. Photo : USA TODAY Sports

Quand les Blue Jays seront de retour au sommet du classement de la ligue dans quelques années, ils seront en mesure de tenter de plus grands coups autant via le marché de l’autonomie que celui des transactions. Mais d’ici là, laissons les jeunes se développer.

10e manche

Les Jays et le closer Ken Giles se sont entendus pour 6.3 millions de dollars.

https://twitter.com/ScottyMitchTSN/status/1083786382873714688

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