À l’âge de 28 ans, Big Papi en était à sa deuxième saison (2004) chez les Red Sox de Boston. Après une excellente saison 2003, où son nom avait circulé à titre de MVP, il avait repoussé les limites en menant les Sox à leur première conquête de la Série mondiale depuis une éternité.
À ce moment-là, Ortiz avait acquis la confiance nécessaire afin de réaliser qu’il était une vedette et qu’il avait le talent pour devenir quelqu’un dont on allait se souvenir du nom. Il l’avait fait suite à plusieurs années difficiles dans l’organisation des Twins.
Mais à ses yeux, Juan Soto a déjà le niveau de confiance de ses premières années à Boston. Âgé de 21 ans, Soto a donc sept ans d’avance sur la légende des Sox, selon les dires de l’ancien frappeur de choix.
Pour lui, il y a un exemple qui sort du lot : la fois où il a frappé un coup de circuit lors du sixième match de la Série mondiale face à Justin Verlander.
Verlander a lancé une balle un peu haute et son receveur et l’arbitre s’expliquaient. Soto a alors dit au receveur de demander à Verlander de lancer un peu plus bas et qu’il allait par la suite lui montrer où était la zone de prise. Verlander l’a placé dans le coin supérieur de la zone des prises et Soto l’a envoyé dans les estrades.
Par la suite, il a imité Alex Bregman en transportant son bâton jusqu’au premier but.
Bip Papi
On se souviendra que lors des séries, le jeune voltigeur a été fantastique. Il a pris la place dans l’alignement laissée vacante par le départ de Bryce Harper du côté de Philadelphie et a connu une deuxième saison dans les Majeures tout simplement époustouflante. Et selon Ortiz, c’est en raison de sa confiance... même si le jeune homme ne prend rien pour acquis.
Voyons voir quel genre de saison il connaîtra en 2020 – ou en 2021 – avec sa confiance de feu.
10e manche
- La cérémonie d’intronisation du Temple de la renommée du baseball canadien sera reportée.
