Contrats de cinq ans pour un partant : la majorité d'entre eux deviennent des boulets

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Félix Forget

Publié le 28 décembre 2021 à 9h00

Avant le lock-out dans la MLB, ça brassait beaucoup sur le marché des agents libres. Plusieurs d’entre eux ont trouvé preneur dans les derniers jours avant que les activités ne soient mises sur pause, incluant une bonne partie des gros noms disponibles.

Parmi ceux-ci, il y a notamment Robbie Ray et Kevin Gausman, deux des meilleurs lanceurs disponibles. Les deux ont signé des contrats de cinq ans, alors que Gausman s’est amené à Toronto pour remplacer Ray (qui est parti à Seattle, lui).

Or, ce qu’il est possible de remarquer dans l’histoire récente, c’est que les pactes de cinq ans pour des lanceurs partants finissent souvent par devenir des boulets pour l’équipe.

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Depuis la saison morte en 2006, il y a 11 de ces contrats qui se sont terminés. Là-dedans, mis à part celui de Cliff Lee (qui s’est blessé au milieu de la quatrième saison pour ne jamais revenir), difficile de dire que l’un d’entre eux a vraiment été payant pour son équipe.

Parce que non, les énormes contrats de Jordan Zimmerman, Wei-Yin Chen et C.J. Wilson ne se sont pas avérés être des coups de génie, pour le dire ainsi.

Évidemment, dans un marché aussi en demande que celui des lanceurs partants, il faut parfois être prêt à donner un contrat à plus long terme pour attirer des gros noms. En échange d’une cinquième année où le contrat est lourd, si le partant peut offrir trois bonnes saisons, c’est un scénario très idéal.

Est-ce que Gausman, Ray et Eduardo Rodriguez (qui a signé un contrat de cinq ans avec les Tigers) s’ajouteront à la liste de ces contrats qui deviennent des boulets? D’ici la fin de leurs pactes, probablement, oui.

Or, s’ils peuvent offrir quelques bonnes saisons à leur nouvelle équipe avant que ce soit le cas, les organisations ne s’en plaindront pas trop.

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