Avant toute chose messieurs, vous serez d’accord avec moi que lorsque vous voyez votre blonde avec la casquette de votre équipe favorite sur la tête, les cheveux attachés avec la couette qui dépasse à l’arrière, elle est encore plus la plus belle femme du monde, non ?
À deux reprises, j’ai amené mes copines au baseball pour la première fois. Les deux fois à Toronto. La première, dans le cadre d’une des plus belles journées de ma vie, le jour de mes 25 ans. Temple de la Renommée du hockey en après-midi et baseball des Jays le soir. C’était vraiment MA journée pour vrai, elle a suivi par amour et altruisme, certes. Une femme exceptionnelle, aux yeux bleus comme le ciel, qui faisait l’envie de bien des regards. Le genre de femme que lorsque tu rentres dans un lieu public, les femmes sont jalouses parce que leurs hommes la regardent un peu trop, vous voyez?
On était assis dans les bleachers, je n’étais pas très riche à l’époque, le périple ayant coûté assez cher! Déjà, elles sont toutes conquises à la première vue du terrain. Fait beau, fait chaud, vue sur la tour du CN, c’est grand, l’ambiance est bon enfant, c’est hétéroclite. Elles commencent à comprendre que finalement, leur soirée ne sera pas aussi drabe qu’elles l’avaient préconçue. Classiques bières et hot-dogs après. Crème glacée dans le ti-casque de l’équipe. Ça te coûte, au final, une fortune, mais l’avoir accompagné à son premier match de balle, ça n’a pas de prix! Ça va rester dans sa mémoire à jamais. Tu le sais que c’est le début d’une grande tradition. Tu es ce gars qui lui a fait découvrir une nouvelle passion, qui lui a fait passer une belle soirée finalement.
Mariage et baseball
La deuxième occasion, c’était deux ans plus tard. La cousine de madame se mariait à Toronto, une fin de semaine où les Blue Jays jouaient à domicile. Comme la vie fait bien les choses parfois! Elle était un peu réfractaire au début. Dans sa tête, lorsque c’est la première fois que tu vas à Toronto, il y a bien d’autres choses à faire que d’aller s’asseoir voir des gars taper une balle pendant trois heures de temps. Il faisait chaud, la canicule puissance 10. Si je google : «journée la plus chaude à Toronto», c’est cette journée qui sortira dans les résultats. À l’écran géant et au micro, le personnel de l’équipe nous déconseillait de boire plus d’une bière, c’est pour dire! Ironie du sort, c’était le snowy day! Célébration des sports d’hiver et mitaines en cadeau aux premiers partisans. Elle a vraiment aimé. Après on est allé prendre une bière relax sur une terrasse, manger une pointe de pizza. Elle te dit qu’elle a vraiment passé une belle journée, qu’elle est contente que tu aies insisté, légèrement.
En sortant du mariage, tu te sens choyé par la vie d’avoir une femme aussi formidable à tes côtés. Un jour ce sera à ton tour d’être celui qui la verra descendre l’allée. Vous irez au baseball, vous vous collerez les épaules malgré la chaleur, jaserez de tout et de rien et là, tu le verra dans ses yeux, ce sera la femme la plus heureuse du monde. Tu le sais qu’elle t’aime à mourir en remerciant la vie d’avoir fait en sorte que la bande à John Gibbons joue au Rogers Center cette journée-là.
L’Europe, le célibat et la passion du sport
En ce qui a trait à la plus récente copine, une belle Française en échange étudiant à Rimouski, j’aurais tant aimé lui faire découvrir ce sport nord-américain. Elle avait cette façon si distinguée, avec son accent européen, de dire le mot «baseball». Je l’ai initié au hockey de l’Océanic de Rimouski à la place.
Étant célibataire en ce jour, je souhaite que la prochaine aime le baseball comme moi, sinon, ce n’est pas plus grave, je lui ferai découvrir ce magnifique sport qui deviendra le nôtre, une fondation dans notre couple.
Et vous, quelles sont vos belles histoires reliées au baseball? Si vous avez demandé votre conjointe en mariage sur l’écran géant, écrivez-moi!
