Pas plus tard qu’hier soir (jeudi) dans l’épisode 40 du podcast de Passion MLB, Charles-Alexis Brisebois et votre humble serviteur discutaient du fait que personne ne se bousculerait aux portes pour faire l’acquisition de Cody Bellinger, que les Cubs de Chicago veulent échanger.
Mais voilà qu’en prenant mon café bien tranquillement ce matin, Steve Phillips a avancé sur les ondes de MLB Network Radio qu’il voyait Bellinger atterrir chez les Yankees de New York, surtout si ces derniers devaient rater leur coup avec Juan Soto.
Les Bombardiers ont effectivement besoin d’un joueur de premier but et d’un voltigeur supplémentaire, ça il n’y a aucun doute. Et même si Soto retournait dans le Bronx, New York pourrait placer Bellinger au premier coussin de façon régulière. Cela leur permettrait de ne pas avoir à se soucier de Pete Alonso ou Christian Walker sur le marché des joueurs autonomes.
Son ajout à une formation déjà dangereuse à New York leur donnerait encore plus de chances de remporter la Série mondiale en 2025, puisque son bâton du côté gauche ne ferait certes pas de tort.
Cependant, il faut se rappeler que Bellinger a choisi d’opter pour son option de 27,5 millions de dollars pour l’année prochaine. Ça fait cher de la longue balle.
Au cours de la campagne 2024, l’homme de 29 ans a disputé 130 matchs, frappant 18 coups de circuit, produisant 78 points et affichant une moyenne au bâton de ,266. Ces chiffres ne sont pas horribles, mais on s’attend à plus d’un gars qui engrange près de 30 millions de dollars par année.
Les Cubs devront donc conserver une partie du salaire de leur poulain s’ils veulent l’envoyer sous d’autres cieux.
Une autre destination possible avancée par Phillips pour Bellinger est Toronto. Encore une fois, ce n’est pas nécessairement fou si le prix est bon. Les Blue Jays doivent renforcer toute leur formation s’ils veulent faire du bruit dans la section Est de l’Américaine et passer de la parole aux actes.
Avec Daulton Varsho et George Springer qui sort de sa pire saison dans MLB, Bellinger serait certainement un partant régulier dans l’une des positions du champ extérieur torontois.
Les Geais Bleus ont la dixième masse salariale la plus élevée à l’heure actuelle, mais ils peuvent facilement se permettre le contrat de Bellinger. Un jeune joueur faisant partie du surplus à l’avant-champ pourrait alors être sacrifié.
