Cinq aspects à surveiller à Toronto d’ici la fin de l’année

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 22 juillet 2022 à 10h30

Les Blue Jays, après quelques jours de congé, sont prêts à entamer la prochaine portion du calendrier. Et évidemment, elle sera importante.

J’ai donc sorti cinq éléments à surveiller pour les Jays en deuxième moitié de saison. Il y en a beaucoup plus, mais en voici cinq.

Les lanceurs doivent en donner plus

J’ai hésité entre « revoir Jose Berrios aller chercher de la constance », entre « les lanceurs doivent rester en santé » et entre « les releveurs doivent être plus reposés ».

J’ai choisi de combiner ça dans un bloc de lanceurs.

Derrière Alek Manoah et Kevin Gausman et Ross Stripling, qui remplit les attentes d’un gars de bas de rotation, Jose Berrios doit en donner plus et le club doit se trouver un partant de plus.

Ainsi, la relève va souffler un peu et les gars de l’enclos seront moins surutilisés. Et clairement, il faut ajouter des releveurs pour apporter de la profondeur.

Améliorer les performances en fin de match

Oui, les performances en fin de match passent par les releveurs, mais saviez-vous que la majorité des frappeurs réguliers ont de moins bons chiffres lors des manches 7-8-9 que lors des six premières d’un match depuis le début de la saison.

Non, les gars ne sont pas vilains, mais George Springer, Alejandro Kirk, Matt Chapman, Vladimir Guerrero Jr. et Bo Bichette performent moins bien en fin de match. Et comme plusieurs d’entre eux sont parmi les vedettes du club, ils doivent se lever en fin de partie.

Notons que Teoscar Hernandez est relativement constant et que Lourdes Gurriel Jr. ainsi que Santiago Espinal sont ceux qui ont tendance à se lever en fin de match en comparaison à leurs chiffres des six premières manches.

On parle de huit bons gars qui méritent leur place au soleil et qui ont tous connu de bons moments cette année, mais ils doivent aller chercher de grosses victoires pour gagner des matchs serrés.

Surveiller le classement

Parce que dans la division Est de l’Américaine, le défi est grand.

Voici à quoi ressemble le classement de la Ligue américaine avant la reprise des activités suite au Match des étoiles. Comme on peut le voir, c’est assez serré.

Pour faire les séries, le club devra tout donner et ne pas échapper de matchs. Cela passe par de grosses performances en fin de partie.

Les deux petits matchs d’avance peuvent fondre comme neige au soleil. Ce sera donc à surveiller.

Garder George Springer en santé

Vous me direz que tout le monde doit rester en santé, mais le cas de Springer est encore plus flagrant. Après tout, la profondeur au champ centre est mince chez les réguliers et le club a besoin de lui.

Et il est le seul leadoff régulier. Personne ne peut faire au premier rang de l’alignement offensif.

Évidemment, on dit aussi cela parce que, dans les dernières années, il a souvent été blessé. Et sans lui, un gars d’expérience, ce n’est pas aussi facile de tenter de gagner des matchs.

Mais au moins, cette année, les Blue Jays ont une bonne recette pour le garder sur le terrain, ce qui est une bonne chose.

Le leadership de John Schneider

John Schneider, qui a remplacé à pied levé Charlie Montoyo, a gagné quatre de ses cinq premiers matchs contre les Phillies (1/1) et contre les Royals (3/4). Il était dans de bonnes conditions.

Mais évidemment, ce ne sera pas toujours le cas. Il a beau avoir une équipe d’étoiles et avoir eu la pause pour enligner ses flutes, mais il n’en demeure pas moins que le défi est imposant.

On le décrit comme un bon leader. On sait que les jeunes ont grandi avec lui dans l’organisation. On sait que le gérant par intérim veut un club plus agressif sur les buts, mais qu’il ne veut pas tout changer dans la recette du club.

Y arrivera-t-il? Il a plus ou moins trois mois pour faire bonne impression, lui qui a été amené pour brasser les choses en ville.

Tags:

Blue Jays de Toronto, George Springer, John Schneider, Vladimir Guerrero Jr.

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