On le sait, ce ne sera pas facile pour les Blue Jays de Toronto d’ici la fin de la présente campagne, eux qui peinent à mettre sur le terrain un alignement digne des ligues majeures.
Il y aura donc des hauts et des bas, comme dans la défaite des Torontois par la marque de 8-4 face aux A’s d’Oakland hier (dimanche).
Dans la rencontre, Chris Bassitt a connu l’une de ses pires sorties de la saison, ne lançant que quatre petites manches pour la deuxième fois de la campagne et accordant sept points sur huit coups sûrs, six de ces points survenant en première manche lorsque Oakland a envoyé onze frappeurs au bâton.
Son pire départ de la saison était survenu en avril dernier, lorsqu’il avait également accordé sept points et avait été retiré après deux manches et deux tiers de travail contre les Dodgers de Los Angeles.
L’homme de 35 ans avait cependant une théorie pour expliquer pourquoi les choses ont mal tourné.
En effet, s’adressant aux journalistes après le match, Bassitt a déclaré que ses lancers avaient été affectés par le toit fermé du Rogers Centre.
Le toit fermé, c’est complètement différent du toit ouvert, je n’étais pas vraiment prêt pour cela. J’ai dû changer complètement ma mécanique pour obtenir le mouvement que je voulais.
Non, mais quelle excuse de perdant. Comme si l’artilleur adverse, J.P. Sears, ne lançait pas dans les mêmes conditions. Et comme si Bassitt ne lançait pas à domicile dans son PROPRE stade…
Les Geais Bleus devront trouver de meilleurs leaders pour entourer leurs jeunes poulains s’ils veulent aspirer aux grands honneurs en 2025 comme ils le souhaitent.
Ce n’est certainement pas avec ce genre de déclaration venant de la bouche d’un gars qui affiche une ronflante moyenne de points mérités de 4,30 en 24 départs que les choses vont s’améliorer à Toronto.
Bassitt n’aura pas de problème avec le toit dans les prochains jours, puisque les Jays se déplacent maintenant vers Los Angeles pour y affronter les Angels avant de prendre l’avion vers la ville des vents afin de se mesurer aux Cubs de Chicago.
