Dans la vie, il existe deux certitudes : la mort et les impôts. Mais depuis peu, il en existe une troisième : une victoire de Blake Snell.
J’en suis rendu là.
Depuis la défaite des Rays lors du match du 4 août, Blake Snell surfe sur une séquence de huit victoires en autant de sorties. Hier encore, il n’a accordé qu’un maigre coup sûr aux Rangers dans une victoire de 4-0 des siens. Chemin faisant, il est devenu le premier lanceur de la ligue à atteindre le cap des 20 victoires et le deuxième de l’histoire des Rays (David Price, 2012).
Snell a aussi atteint la marque des 200 retraits sur des prises pour la première fois de sa carrière et il a réussi à abaisser sa moyenne de points mérités à 1.97. Il se retrouve ainsi sous la barre des 2.00 pour la première fois depuis avril.
On va se le dire : les Rays ne seraient JAMAIS dans la «course» aux séries si ce n’était pas de lui. Ses performances de feu des derniers mois ont donné du jus à la formation de la Floride, qui nous offre du baseball inspiré depuis quelques semaines.
Évidemment, ils ne sont pas vraiment dans la course ; ils manqueront de temps pour rattraper les A’s. Mais on s’entend pour dire qu’ils auraient pu aspirer à la danse automnale si elle avait lieu quelques semaines plus tard.
Une saison de Cy Young
Pour moi, il ne fait aucun doute que le jeune lanceur des Rays mérite de gagner son premier Cy Young en carrière. L’étoffe avec laquelle il lance depuis le début de la saison devrait lui permettre de dépasser des noms comme Chris Sale, Justin Verlander, Gerrit Cole ou Corey Kluber.
Tout comme pour deGrom – a.k.a. la mort, les impôts et un départ de qualité de Jacob deGrom – je vois donc le jeune Snell se sauver avec le titre d’artilleur de l’année dans sa ligue.
Ben oui, je voulais juste ploguer ma phrase cool sur deGrom en fin de texte!
