Bryce Harper… Une rencontre par-ci, une rencontre par-là. Monsieur reste à Vegas, les organisations viennent à lui, ce sera le cas des Phillies samedi qui s’en vient, et il analyse les dossiers étoffés qu’il a montés de chacune d’elle, le café à la main et le petit doigt en l’air. J’suis tanné de ça. L’étude a assez duré et ça tarde tellement que certains analystes de MLB Network s’amusent : « Les Nats devraient signer Manny Machado et placer Trea Turner sur le deuxième coussin vacant! » (Brian Dozier n’avait pas signé à Washington au moment de cette affirmation.)

On est rendu là, pis je ne suis plus capable! On dit que le pourcentage de son retour dans la capitale est de 70%. On dit également que les Nats ont revampé leur proposition de départ. Je n’ai aucun contact qui me l’affirme, mais les gens qui divulguent ces informations sont bien branchés. Mike Rizzo fait pression sur les autres, donc c’est sans aucun doute pour cette raison que l’exécutif des Phillies ira prendre le thé à Vegas, la capitale du vice.
Un gros show de boucane qui nous guidera à dire ceci, à la suite de la signature de petit Bryce : « Tout ce spectacle pour juste ça? »
Bryce Harper, je me répète encore et encore, a été sélectionné en première ronde (premier au total) par les Nats en 2010. Il a été éduqué au sein d’une grande organisation. Sa famille s’y plaît beaucoup. La ville et les installations de l’équipe répondent parfaitement à ses besoins. La famille Lerner est en amour avec le Kid et ne souhaite réellement pas perdre ses services. Sans omettre que le numéro 34 a clairement indiqué son désir de jouer à travers le champ de patates avec Soto et Robles…
Tout y est. Pourquoi nous faire languir, nous, les fanatiques de baseball? Parce que les Phillies jouent dans les pattes des Yankees (Machado) et des Nats (Harper). La direction des Phillies a fait une promesse, en quelque sorte, à sa masse de partisans : on va dépenser de façon stupide afin d’amener une tour sur l’échiquier. Ouin, pis? Si Bryce Harper est conséquent, il n’optera pas pour une équipe qu’il déteste. Il s’est toujours affiché ainsi depuis qu’il endosse la chemise des Nats.

Toutes ces rencontres, ces rendez-vous au café entre un agent libre comme Harper ou Machado demeurent un spectacle rempli de lumières. C’est une grosse game d’échecs et souvent, aucun des concurrents ne remporte cette joute, surtout quand un joueur de haut niveau comme les Nationals de Washington se retrouve au bout de la table. Sa place, c’est là. Certains disent que ma jupe de partisans des Nats dépasse, mais ce n’est pas le cas… c’est tout simplement une question de feeling (ou même logique).
Ah, pis, Brian Dozier qui est le dernier pion ajouté sur l’échiquier, pour camper le rôle au deuxième coussin, c’est un autre ajout qui séduire sans doute Bryce Harper, après ceux de Pat Corbin, Yan Gomes et Kurt Suzuki. Merci, Mike [Rizzo] pour la besogne colossale que tu accomplis!
Chu juste à bout. Pu capable. Signez donc, guys! L’ouverture des lanceurs/receveurs arrive plus vite que vous pensez, cibole!