La blessure de Corbin Burnes, chez les Diamondbacks de l’Arizona, change la donne dans le désert. Personne n’en doute.
Évidemment, cela fait partie des risques d’avoir un lanceur qui gagne aussi cher. Après tout, quand il se blesse, cela laisse un gros trou au sein d’une organisation. Surtout celle en Arizona, qui n’a pas les ressources monétaires des Yankees ou des Dodgers.
Par la force des choses, le nombre de blessés d’importance (Gerrit Cole et tous les lanceurs des Dodgers en sont des exemples) dans la ligue chez les partants va faire en sorte que des équipes vont y penser à deux fois avant de délier les cordons de la bourse pour des lanceurs.
Et je ne parle pas juste des équipes de petit marché.
David Stearns, qui travaille pour les Mets de Steve Cohen, le proprio le plus riche du baseball, a gardé la même mentalité à New York que celle qu’il avait à Milwaukee (l’ancien club de Burnes, d’ailleurs) : limiter les gros contrats chez les lanceurs.
C’est pour ça qu’il a été modeste cet hiver.
Au lieu de faire comme les DBacks des dernière années (Corbin Burnes, Jordan Montgomery et Eduardo Rodriguez sont des signatures que le club de l’Arizona doit regretter un brin), Stearns est plus prudent.
Il y va au nombre, mais avec des contrats moins imposants. Et sa recette fonctionne.
Au lieu de signer un Burnes, ce qu’il avait les moyens de faire, il a choisi des Clay Holmes, des Sean Manaea et des Griffin Canning. Et le résultat, c’est que les Mets ont de la profondeur sur le monticule, ce qui est important.
C’est peut-être pour ça que Steve Cohen a délié les cordons de la bourse pour obtenir un président des opérations baseball qui pense de cette façon-là pour construire le club de la Grosse Pomme.
