Les 163e matchs? Finis. Le tour du wild card? Terminé. Il est temps d’entrer dans le vif du sujet. Les séries de division commencent en fin d’après-midi. Vous savez, c’est le moment des calculs de fin stratège! Tous les paramètres sont analysés afin de se donner le plus de chances possible de gagner au moins trois des cinq matchs de la série. Les Rockies se rendent donc à Milwaukee pour défier les Brewers. Un match plein de promesses.
La clé pour les Rockies : faire de nouveau résonner les bâtons ailleurs qu’à Denver
Antonio Senzatela est en bonne forme : il n’a concédé qu’un point lors des trois derniers matchs. Et mardi, l’enclos des Rockies a montré sa solidité. Celui-ci est blindé avec Scott Oberg, Adam Ottavino, Seungwhan Oh et Wade Davis.
L’enjeu est en attaque. Les battes doivent résonner à nouveau ailleurs que dans le Colorado. Kyle Freeland a permis aux Rockies de gagner à Chicago en inscrivant deux points seulement, mais ça ne fonctionnera pas à chaque fois. Ça n’a d’ailleurs pas suffi à Los Angeles lundi (défaite 5-2). Depuis quelques semaines, les Rockies éprouvent beaucoup de difficultés à marquer des points à l’étranger alors qu’ils le faisaient très bien avant.
La clé pour les Brewers : réussir là où ont échoué les A’s
Face aux Yankees hier, les Athletics ont échoué à faire lancer une sélection de releveurs. Si les Brewers font de même, il faudra compter sur une bonne forme de chacun d’entre eux. Or, possèdent-ils assez de releveurs vraiment solides? Trois d’entre eux sont quasiment infranchissables de la septième à la neuvième manche : Corey Knebel, Josh Hader et Jeremy Jeffress. Les autres membres de l’enclos valent-ils mieux ensemble que Wade Miley ou Gio Gonzales? Envoyer tout un enclos ne relève-t-il pas plutôt d’un aveu de faiblesse que d’une véritable stratégie?
En revanche, je ne me fais pas de soucis pour leur attaque. Christian Yelich et Orlando Arcia continueront de porter cette équipe.
Deux facteurs importants : l’avantage du terrain et la forme physique
Jouer à l’étranger n’est pas particulièrement un problème pour les Rockies. Durant la saison régulière, ils ont gagné 44 matchs pour 37 défaites. Au bout du suspense et face à un public déchaîné et hostile, ils ont battu les Cubs à Chicago. La pression ne leur fait pas peur et ils ne semblent pas faire cas des voyages, aller et retour et fuseaux horaires différents.
Toutefois, les Brewers ont bénéficié d’un jour de repos supplémentaire. Et surtout, les pattes des Rockies devraient encore bien sentir le match en treize manches d’avant-hier. Cinq heures de match, ça use. Si le match doit durer, cela peut jouer.
Voilà, la table est mise (une expression qu’on utilise chez moi pour dire qu’on va bientôt manger). Mais au-delà des performances de chacun, profitons-en. La saison touche à sa fin et le mois d’octobre sera court. Comme le dit si bien un de mes collègues de Passion MLB : it’s the most wonderful time of the year! Bon match!