Hier, Gleyber Torres a mis fin aux espoirs des Yankees de New York en étant le dernier retrait du match. Derrière lui dans l’alignement des frappeurs, Brett Gardner a donc assisté au dernier retrait de la saison des siens depuis le cercle d’attente.
Et il a eu mal. M. Yankees en personne voulait une plus belle fin pour SON club, le seul club de sa carrière. Il voulait pouvoir répéter les exploits de 2009.
De perdre contre Boston, ce n’était donc pas le plan de match idéal pour le joueur de champ du club. Il voulait battre les Sox et passer au prochain adversaire.
Voilà pourquoi, s’il n’en tenait qu’à lui, il serait de retour chez les Yankees – parce qu’on sait qu’il ne jouera jamais ailleurs.
Le voltigeur n’a pas connu la saison de sa vie au bâton, mais son leadership et son jeu défensif ont aidé un club qui se cherchait après la fin de saison abrupte d’Aaron Hicks dans le champ centre. Il a eu son utilité, même s’il n’a pas été parfait.
Il a une option de joueur incluse dans son contrat, mais les Yankees peuvent la racheter. Son destin n’est pas entre ses mains, donc.
J’aimerais être à Tampa [au camp d’entraînement] avec les gars en février prochain.
Je sais qu’il est encore tôt et que bien des choses peuvent changer, mais c’est mon souhait.
– Brett Gardner
Il devra aussi, évidemment, en jaser avec sa famille.
Mais d’ici là, Gardner a mis du temps avant d’enlever son uniforme. Porter le pyjama des Yankees a toujours été un honneur pour lui et une heure après la fin du match, au moment de rencontrer les journalistes, il avait encore son uniforme sur le dos.
Ça me fait penser à Claude Raymond qui a gardé son uniforme des Expos suite au dernier match de la franchise, en 2004. Même genre e dévouement envers son club.
Lors des deux dernières saisons mortes, signer son contrat n’a pas été facile pour Gardner puisque le processus a été long. Reste à voir si ce sera la même chose cet hiver.
