Le contrat de Vladimir Guerrero Jr. avec les Blue Jays change la donne.
Après tout, s’assurer que l’un des meilleurs joueurs de la ligue demeure à Toronto pour le reste de sa carrière fait en sorte que l’organisation s’achète un peu de stabilité.
Et on sait que les joueurs aiment graviter autour des vedettes.
Jose Berrios, dont le contrat n’est pas sur le point de venir à échéance, parle déjà de rester plus longtemps en ville afin de continuer d’évoluer aux côtés du joueur de premier but pour gagner.
Mais par la force des choses, le joueur de qui on parle le plus depuis hier (outre Vladdy, je veux dire), c’est Bo Bichette.
Le principal intéressé a toujours dit publiquement vouloir rester en ville avec Vladdy. Et il n’a pas changé son discours maintenant que son ami a signé un contrat de 14 ans.
Gagner des championnats avec Vladdy est mon but depuis que je suis jeune.
J’aimerais être avec une seule organisation pendant toute ma carrière et bâtir une culture gagnante avec Vladdy, mais en ce moment, il n’y a rien sur la table. – Bo Bichette
Partout dans le milieu, personne ne semble croire que Bichette ait envie de revenir. La signature de Vlad est un pas dans la bonne direction pour le garder, mais je me méfie des paroles officielles de Bichette, disons.
Pourquoi pourrait-il ne pas revenir? Voici des idées, autant de son point de vue que de celui du club.
- Ce ne sont pas tous les Américains qui veulent signer à long terme au Canada.
- Il n’a pas les performances pour négocier le contrat qu’il veut en ce moment. À quoi bon négocier?
- Le club a peut-être envie de séparer Vladdy et Bo pour changer la culture d’un club qui n’a gagné aucun match de séries depuis 2016.
- S’il ne veut pas rester, qu’est-ce que le club peut bien faire?
Évidemment, ce n’est pas fait. Si j’avais à me prononcer, je dirais que Bichette quittera cet hiver comme agent libre, mais on ne sait pas encore à quel point le contrat historique de Vladimir Guerrero Jr. va changer la donne.
À suivre, donc.
