Vous savez comme moi à quel point les Blue Jays sont dans une position difficile.
Après tout, le club veut tenter de gagner en 2025, mais il est difficile de penser que le gérant (qui sera peut-être John Schneider) aura sous la main un club qui pourra gagner.
Le plus dur, ce sera sans doute de combiner le présent et le futur. Après tout, si le club veut et que les étoiles s’alignent, peut-être que la formation sera compétitive en 2025. Je dis bien peut-être.
Mais à quel prix?
Ce qu’il faut se rappeler, c’est que les Blue Jays ont beau se construire un club potable pour 2025, mais si bien des gars partent comme agent libre après la saison, ce ne sera pas mieux.
Sacrifier l’avenir du club pour 2025 n’est pas forcément la chose à faire à Toronto.
Dans un an, Jordan Romano, Chad Green, Erik Swanson, Genesis Cabrera, Chris Bassitt, Vladimir Guerrero Jr. et Bo Bichette seront tous éligibles à l’autonomie complète.
Ça peut changer un club en vue de 2026, ça.
On sait que les Blue Jays n’aiment pas perdre des joueurs pour rien (les transaction de Lourdes Gurriel Jr. et de Teoscar Hernandez en sont une solide preuve) sur le marché de l’autonomie.
Résultat? On peut penser que les Jays ne voudront pas perdre Vladdy et Bo en même temps dans un an et des poussières. Et c’est ce qui fait en sorte qu’un des deux pourrait être échangé dès cet hiver.
Il y a deux ans, Gurriel Jr. et Hernandez avaient été échangés, mais Matt Chapman était resté. Est-ce que cet hiver, Bichette pourrait partir et Vladdy pourrait rester, lui?
C’est logique de penser ça. Et à ce sujet, Bob Nightengale est d’avis que les Blue Jays, sans grande surprise, vont écouter ce que les autres équipes vont leur proposer pour les services du joueur d’arrêt-court torontois.
Évidemment, de la façon dont Vladimir Guerrero Jr. joue et parce qu’il veut rester à Toronto, il faut s’attendre à voir les Blue Jays le garder en vue de la saison 2025, celle où le club veut gagner.
Toujours selon Nightengale, les Blue Jays ont pour objectif de le signer à long terme.
Mais comme Bichette veut partir, il faut évaluer la possibilité de le faire dès maintenant. Après tout, dans son cas, c’est de plus en plus clair : il ne veut pas rester au Canada à long terme.
Notons que si jamais il est échangé, le retour devra être bon malgré la saison difficile de l’Américain. Et comme Toronto veut gagner en 2025, il faudra que le retour soit constitué de joueurs pouvant aider la formation dès maintenant.
Échanger un joueur contre des pièces des Majeures est d’ailleurs toujours plus facile à faire durant la saison morte qu’en plein été. Et si Bichette (qui prend du mieux) veut signer un contrat à long terme en plus avec une nouvelle équipe, cela pourrait faciliter une transaction.
Notons qu’on ne sait toujours pas s’il reviendra au jeu cette saison. On peut penser que ses chances sont relativement bonnes, mais qui sait, au fond?