Lors de la dernière saison morte, cette dernière portait très bien son nom chez les Blue Jays de Toronto, eux qui se sont plongés eux-mêmes dans une hibernation qui n’est toujours pas terminée.
En effet, après avoir remporté 89 victoires l’an dernier, les Jays ont tenté, avec très peu de conviction, de mettre la main sur Shohei Ohtani et Juan Soto.
Ils se sont finalement retrouvés avec Justin Turner, Isiah Kiner-Falefa et Kevin Kiermaier, qu’ils ont tous échangés, et un club qui terminera au tout dernier rang de la division Est de la Ligue américaine. Bravo!
Si le plus gros du blâme revient certainement au directeur-général Ross Atkins pour cette déconfiture, il ne faut pas minimiser l’impact négatif que le gérant John Schneider amène au sein du club.
Qui a oublié le retrait controversé de Jose Berrios dans le match numéro deux de la série Wild Card en 2023? Et ce n’est que la pointe de l’iceberg (pas la laitue, mais plutôt le gros morceau de glace que les Jays ont frappé cette saison), puisque ce genre de décision a continué d’être la norme en 2024.
Pourtant, les Geais Bleus semblent aimer de complaire dans la médiocrité, puisque le gérant s’attend à être de retour l’an prochain.
C’est ce que le principal intéressé a affirmé dans une entrevue qu’il a accordé au réseau Sportsnet cette semaine.
À cette période de l’année, ces conversations ont lieu et ces conversations ont commencé à avoir lieu. Mais nous avons hâte d’être là l’année prochaine. Je suis sous contrat et je suis ravi de continuer à diriger cette équipe. Ces conversations, je vais les garder privées pour l’instant.
La dernière fois que les Blue Jays ont eu un gérant à l’aube de la dernière année d’un contrat, ils ont accordé à Charlie Montoyo une saison supplémentaire garantie avec des options d’équipe pour deux autres années, concluant une entente une semaine avant le match d’ouverture de 2022.
On connait la suite : Montoyo a été congédié trois mois et demi plus tard, et Schneider l’a remplacé sur une base intérimaire avant d’obtenir le poste à l’automne.
Pourquoi ne pas s’éviter tout ce cirque en congédiant Schneider dès cet hiver? Parce qu’on sait tous que c’est de cette façon que se terminera la carrière du skipper dans la prochaine année.
