Approche au bâton : les Mets vont moins utiliser les statistiques avancées

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 30 janvier 2022 à 16h00

En 2021, tous les frappeurs des Mets de New York – ou presque – ont connu une vilaine saison. Les gars frappaient mal et on ne savait pas trop pourquoi.

Ceci dit, le brio de la rotation (notamment de Jacob deGrom) les gardait à flot en première moitié de saison. Mais la nature a fait son œuvre en deuxième moitié de saison, gardant le club loin des séries.

Un gars comme Francisco Lindor a particulièrement été décevant en 2021. Tout le monde se demande pourquoi, d’ailleurs.

La réponse (ou l’un des éléments de réponse, du moins) pourrait être au niveau des entraîneurs des frappeurs. En 2021, le groupe d’entraîneurs des frappeurs était tellement axé sur les stats avancées que cela a mélangé les frappeurs.


Les gars disent qu’ils étaient préparés comme s’ils allaient affronter Cy Young tous les jours. Ils avaient tellement d’infos qu’ils en perdaient leurs repères.

Luis Rojas trouvait que cela n’avait pas d’allure, mais il devait, à un certain point, laisser les gars en place travailler. Cela créait des frictions puisqu’il voulait aider ses joueurs.

Évidemment, personne n’est là pour dire que les statistiques avancées sont mauvaises. Cependant, quand elles sont utilisées en trop grandes quantités, elles nuisent au projet.

Il est important de noter que ce n’est qu’une partie du problème. Les joueurs doivent quand même être imputables des mauvaises performances et ne pas jeter le blâme sur les entraîneurs des frappeurs.

Mais en 2022, ça va changer. Buck Showalter a beau avoir répété récemment utiliser les stats avancées, il est quand même un gérant de la vieille école. Il a aussi ajouté Eric Chavez pour guider le département des frappeurs, ce qui marquera un changement de mentalité en vue de la préparation des frappeurs en 2022.

Est-ce que cela fera une différence? À suivre dans les prochains mois.

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