Depuis le 28 septembre 2014, il y a un fantôme qui plane au-dessus des Yankees. C’était le dernier match en carrière de Derek Jeter. Depuis ce jour, tous ceux qui ont passé par la position numéro 6 ont eu droit à une comparaison avec la légende.
Si Didi Gregorius, Gleyber Torres ou Isiah Kiner-Falefa n’ont pas trop souffert de leurs comparaisons avec Jeter, c’est parce qu’ils n’ont jamais été étiquetés « arrêt-court du futur ». On ne peut en dire autant d’Anthony Volpe.
Depuis plusieurs années, l’organisation parle de lui comme un joyau. Lorsqu’ils ont été disponibles, on a levé le nez sur pratiquement tous les meilleurs du sport à cette position, pour laisser la place à Volpe.
Le résultat? Après seulement 14 matchs, le fantôme de Jeter s’en prend à Volpe. Les critiques sur son jeu ou son attitude pleuvent sur les réseaux sociaux. Volpe n’est pas aussi bon que Jeter défensivement. Jeter avait des meilleurs contacts. Pereza aurait été un meilleur choix…
La dernière attaque du jour : Volpe souriait en conférence de presse, malgré la défaite des siens. Jeter n’aurait pas fait ça.
Je ne comprends pas qui peut lui en vouloir pour ça. Le kid vient de frapper son premier circuit en carrière. Il a le droit à ses 10 minutes de bonheur. Non?
Les partisans des Yankees sont parfois beaucoup trop intenses. Anthony Volpe ne sera jamais Derek Jeter. Néanmoins, rien ne dit qu’il ne sera jamais l’un des meilleurs de sa profession. Respirons par le nez. Mais pour les crinqués, Jeter n’avait aucun circuit après 14 matchs.
