Les Phillies ont commencé une courte série de deux matchs — à la maison — face aux puissants Red Sox, hier, au Citizen Bank Park. Bien que j’amorce ma deuxième et dernière semaine de vacances, je n’ai pas raté beaucoup de duels de mon équipe favorite. Pour le premier duel de la série face à l’équipe qui a vaincu ses adversaires 85 fois en 120 matchs, Gabe Kapler envoyait Nick Pivetta au monticule. Ouf!
Pourquoi «ouf!», me direz-vous? Eh bien, c’est fort simple! Bien que j’aime Nick Pivetta, force est d’admettre qu’il a connu un mois de juillet (et de juin!) dégueulasse. Celui qui a eu un début de saison foudroyant a ralenti considérablement en juin et en juillet. Pivetta affichait un dossier de 4-3 avec une MPM de 3.26 en 11 départs (de mars à mai). Il s’est métamorphosé complètement en juin et juillet : fiche de 2-6 avec une MPM de 6.70 en 10 départs.
« On va faire avec », me dis-je…
C’est donc avec peu de confiance que je me suis installé devant ma 55 pouces pour contempler le match sur MLB TV. À ma grande surprise, le jeune Canadien a été fumant. En six manches de travail, Pivetta a donné un maigre trois coups sûrs à la formation bostonienne. En plus de cela, une seule passe gratuite et il a passé six chaussettes dans la mitaine. Pour certains, cela peut paraître anodin, mais on parle d’un jeune qui a connu bon nombre d’ennuis depuis deux mois qui se dresse tel un chêne devant un club qui aligne au moins sept frappeurs qui peuvent faire mal.
Ironiquement, celui qui a fait le plus mal à Pivetta est le frappeur no.8, Sandy Leon, qui a étiré les bras sur une offrande à son goût. Cela a donné les devants aux Red Sox qui ont vu un certain Rhys Hoskins créer l’égalité avec sa 23e longue balle de la saison. Malheureusement, Tommy Hunter a accordé un circuit solo à Brock Holt qui venait frappé pour Rick Porcello en huitième et c’en était terminé pour les Phillies… et pour le magnifique départ de Nick Pivetta.
Quoi qu’il en soit, j’ai adoré voir Pivetta sur la butte avec autant de confiance. J’espère que ce départ de qualité — son neuvième de la saison — saura le remettre sur les rails du succès. Il aura tout fait pour garder les Phillies dans le coup, mais ceux-ci n’ont récolté que deux coups sûrs. Difficile de remporter des matchs quand tu ne frappes pas, comme le démontre leur fiche de 2 victoires contre 5 revers à leurs sept derniers matchs.
Ce soir, c’est Velo Vince Velasquez qui aura la lourde tâche d’affronter Monsieur MVP Mookie Betts et sa bande de joyeux lurons. Les Phillies doivent remporter la partie s’ils veulent rester dans la course au trône ardemment disputé de l’Est de la Nationale puisqu’ils accusent un retard de deux matchs sur les Braves.
Be Bold!
