La semaine dernière, Rafael Devers a fait jaser.
Questionné sur l’arrivée d’Alex Bregman et sur sa position sur le terrain, Devers a dit qu’il ne voulait pas quitter le troisième but pour le premier coussin ou pour le poste de frappeur de choix.
Il a été clair à ce sujet… contrairement à sa réponse sur une potentielle demande de transaction, où il a été évasif.
Évidemment, cela a fait jaser pour des raisons évidentes. Et voilà qu’une semaine plus tard, Devers ne comprend pas trop pourquoi ses propos ont fait les manchettes à Boston et à travers la MLB.
Je pense que s’il n’était pas aussi centré sur lui-même, il pourrait comprendre pourquoi des propos dans ce genre-là font jaser. Après tout, il n’a pas fait passer l’équipe en premier devant les caméras.
Il a beau dire « qu’il pense encore tout ce qu’il dit » et jusqu’à un certain point, le problème n’est pas là puisqu’il a le droit d’avoir des préférences.
Mais le problème, c’est qu’il a mis en lumière un problème du vestiaire au lieu de tenter d’en jaser avec son club. Il faut laver son linge sale en famille, pas devant les médias…
C’est ça qu’il n’a pas compris.
Devers affirme qu’il n’est pas en froid avec les Red Sox et qu’il n’est pas fâché. J’ai tendance à le croire sur celle-là. Mais je me demande quand même ce que ses patrons pensent de ça.
J’ai hâte de voir ce que cela va donner.
