En 2020, grâce à une saison exceptionnelle et à un titre de grands champions de la Série mondiale, les Dodgers de Los Angeles ont vu leur président aux opérations baseball, Andrew Friedman, se voir remettre le titre de dirigeant de l’année au baseball majeur.
En novembre 2021, l’homme de l’heure associé au monde du baseball, le Québécois Alex Anthopoulos, devrait succéder à son homologue chez les Dodgers.
Le grand architecte des succès des Braves d’Atlanta est, à juste titre, considéré le meilleur de sa profession. Il a largement contribué à bâtir une équipe championne grâce à des acquisitions majeures sans trop faire de bruit.
Anthopoulos est allé chercher Jorge Soler, Eddie Rosario, Joc Pederson et Adam Duvall afin de combler des vides évidents en raison de l’absence de joueurs tels Ronald Acuna Jr. et Marcell Ozuna. Nous connaissons le résultat du travail du Montréalais : les Braves sont les champions de la Série mondiale 2021 et les acquisitions faites lors de la saison ont fait toute la différence.
Depuis quelques jours, Anthopoulos est de toutes les conversations. Lui, qui n’a malheureusement pu participer aux célébrations d’après-match en raison de la COVID-19, est appelé à se prononcer sur une foule de sujets, dont le retour du baseball à Montréal.
Advenant qu’il soit nommé dirigeant de l’année dans quelques jours, et les chances sont plus que bonnes, Anthopoulos verra sa carrière atteindre un autre niveau, lui qui a assumé différents postes au sein de différentes organisations, dont celle des Jays entre 2009 et 2015. Ce sera pour lui l’accomplissement ultime des efforts consentis au fil des années.
L’homme de 44 ans mérite amplement tout ce qui lui arrive en ce moment et souhaitons qu’il puisse en profiter au maximum, car la saison des joueurs autonomes est à nos portes et le dossier de Freddie Freeman est une priorité à Atlanta.
Les célébrations seront courtes et intenses pour Alex.