Après avoir parlé des lanceurs, que ce soit les partants ou les releveurs, des receveurs et des joueurs d’avant-champ, il ne reste plus qu’à dresser le portrait des meilleurs voltigeurs à bénéficier d’une autonomie complète. Ces joueurs de champ extérieur, qu’ils soient plus axés sur la défensive ou sur leur puissance de frappe au bâton, ont eux aussi leur rôle à jouer pour permettre à leur formation de remporter une Série mondiale. Donc pour clore cette série de textes, voici les meilleurs voltigeurs sur le marché des joueurs autonomes.
Bryce Harper
Je ne vois pas comment je pourrais débuter ma liste sans commencer par Bryce Harper. Il n’y a pas de zone grise avec Ti-Bryce, on l’aime ou on ne l’aime pas. À la plaque, quel frappeur il est! Il a peut-être maintenu qu’une moyenne de .249 en 2018, mais son OBP de .393 et sa moyenne de puissance de .496 sont de très bons chiffres. Dois-je vous rappeler qu’il n’a que 26 ans?
Le meilleur reste peut-être à venir pour lui pourvu qu’il soit en mesure d’améliorer sa constance et de limiter ses baisses de régime entre deux saisons. Bon, il n’a jamais fait partie de l’élite en défensive, mais son bâton est tellement indispensable à une attaque qu’il n’aura pas trop de problèmes à faire sauter la banque. Son agent Scott Boras veillera à ce que Harper soit bien représenter et qu’il obtienne ce qu’il désire.
Andrew McCutchen
Il a connu une moins bonne saison que la précédente, mais on sait à quel point il est difficile pour les frappeurs de connaître du succès au domicile des Giants. D’ailleurs, ses chiffres ont été beaucoup plus reluisants lorsqu’il a abouti dans le Bronx. En 114 présences au bâton avec les Yankees, il a maintenu une ligne de frappe de .253/.421/.471.
Cela dit, son impact en défensive n’est pas le même qu’auparavant, tellement qu’il évolue maintenant dans la droite ou la gauche plutôt qu’au centre. Il est loin d’être le reflet du voltigeur de centre qui, par ses courses et ses routes incroyables, a su remporter un Gant doré en 2012.
A.J. Pollock
Un joueur au talent indéniable, mais ô combien écarté du terrain à plusieurs reprises en raison des blessures. Depuis qu’il a écarquillé bien des yeux en 2015, Pollock n’a pas été en mesure de jouer plus de 113 matchs dans une même saison. Malgré toutes les embûches, il a conservé une ligne de frappe de .257/.316/.484 en 460 présences au bâton cette saison.
Défensivement, il apporte aussi une contribution intéressante à son équipe. Pollock a terminé au 6e rang parmi tous les voltigeurs de centre pour les Defensive Runs Saved (DRS) avec un total de 6. S’il peut seulement éviter la liste des blessés, il sera une acquisition de taille sur le marché des joueurs autonomes.
Nick Markakis
À sa 13e saison, Markakis s’est finalement mérité une place au Match des étoiles. Cette invitation, il est loin de l’avoir volé. Le voltigeur de droite a frappé pour .297/.366/.440. Il n’a peut-être cogné que 14 circuits, mais ses 43 doubles ne passeront pas sous le radar des équipes à la recherche d’un frappeur fiable.
Au champ extérieur, sans être le meilleur joueur défensif à sa position, il rend de bons services à son équipe. Il a cumulé un DRS de 2 en 2018, se classant au cinquième rang parmi tous les voltigeurs de droite. Reste à voir maintenant si Markakis, qui sera âgé de 35 ans pour débuter la prochaine saison, saura obtenir ce qu’il souhaite .
Michael Brantley
Quand Brantley est en santé, il est un joueur indispensable à une équipe. Mais la fréquence à laquelle il n’est pas blessé est moindre. Il s’est bien repris en 2018 après n’avoir disputé que 101 parties lors des deux saisons précédentes. Il a terminé sa plus récente campagne avec une ligne de frappe de .309/.364/.468 en 631 présences au bâton. De quoi éliminer quelques doutes dans la tête des directeurs généraux.
En défensive, Brantley est un voltigeur un petit peu moins bon que la moyenne, mais pas assez pour être converti en frappeur désigné tout de même. Il a cumulé un DRS dans le négatif de -3 en 1136.1 manches disputées dans la gauche. Il sera intéressant de voir si une équipe sera prête à accorder un contrat de plusieurs saisons à un joueur de 31 ans qui doit encore prouver qu’il peut jouer deux saisons complètes de suite.
Mentions honorables
Adam Jones
Il a beaucoup ralenti l’année dernière, mais son expérience pourrait venir en aide à une jeune équipe.
Carlos Gonzalez
Il a connu une bonne saison en attaque (.276/.329/.467), mais peut-il connaître du succès ailleurs qu’au Coors Field?
Le reste
Denard Span, Curtis Granderson, Gerardo Parra, Marwin Gonzalez et Melky Cabrera sont d’autres options qui s’offrent aux directeurs généraux.
