Quand on pense aux longues séquences sans séries dans la MLB, on pense évidemment aux Mariners de Seattle. Après tout, on parle de la plus longue séquence de tout le sport nord-américain, eux qui n’ont pas fait les séries depuis 2001. Ce n’est pas rien.
Mais au deuxième rang de la MLB, on y retrouve les Phillies de Philadelphie. La dernière fois que Philly a joué en octobre, c’était en 2011. À l’époque, Roy Halladay était encore là.
On les retrouve au deuxième rang en vertu de la qualification en 2020 des Marlins (2003), des Padres (2006) et des White Sox (2008), trois clubs qui avaient une plus longue séquence que Philly.
Voilà donc que la traversée du désert des Phillies se continue. Malgré le fait que l’équipe ait pris les grands moyens au cours des dernières années sur le marché des agents libres, le club n’y arrive toujours pas.
700 millions de dollars sur des agents libres en trois ans (en plus de leurs autres dépenses), ce n’est pas rien.
Hier matin, mon collègue JF Rivard vous parlait de cette situation. Avec Didi Gregorius qui a bien fait cette saison, on parle d’un agent libre qui a répondu aux attentes.
Mais il n’est pas le seul. Bryce Harper a connu une belle saison tout comme plusieurs joueurs offensifs – et pas juste les gars qui sont arrivés comme agent libre. Rhys Hoskins, J.T. Realmuto, Alec Bohm et Andrew McCutchen ont tous été bons cette saison.
Qu’est-ce qui a cloché, donc? La réponse est simple puisque trois facteurs expliquent la débandade : l’enclos, l’enclos et – vous l’aurez deviné – l’enclos. Mention honorable au bullpen.
Ce n’est pas compliqué, les releveurs des Phillies ont été pourris. En fait, en date d’il y a quelques semaines, les releveurs des Phillies avaient saboté pas moins de 65 % des avances du club. 65 %!
14 sabotages ont été effectués par les Phillies sur 60 parties. Imaginez si (soyons généreux) l’enclos n’en avait saboté que 10, qu’un des gars ait obtenu quelque chose comme quatre sauvetages de plus. Les Phillies n’auraient pas eu à se battre pour leur place en séries lors de la dernière fin de semaine.
On s’entend que l’équipe sait où elle mettra son argent cet hiver.
