Cette saison, les Diamondbacks ont surpris tout le monde en se rendant en Série mondiale. Les plus optimistes (dont je faisais partie) les voyaient se tailler une place en séries, mais pour une jeune équipe, se rendre en grande finale était un objectif qui semblait inatteignable.
Du moins, il le semblait jusqu’à ce qu’ils battent consécutivement les Brewers, les Dodgers et les Phillies pour devenir champions de la Nationale.
Et quand on analyse les succès des DBacks cette année, impossible d’ignorer l’impact de leur meilleur joueur, Corbin Carroll. La Recrue de l’année, qui a également terminé au cinquième rang dans la course au MVP, a fait écarquiller bien des yeux cette année.
Il était l’un de mes espoirs préférés avant son arrivée dans les Majeures, mais un tel impact aussi rapidement dans sa carrière, c’est impressionnant.
Sa vitesse est l’un de ses principaux atouts, lui qui a volé 54 buts cette saison. Une récolte des plus impressionnantes… mais aux yeux de Carroll, il y en a encore plus dans le réservoir.
Il est convaincu qu’il peut en voler plus en une saison, concrètement.
En fait, Carroll explique que pendant deux semaines (presque assurément au début du mois de mai, lui qui n’a pas tenté de voler le moindre but entre le 3 et le 19 du mois dans ce qui a été sa plus longue disette de l’année), son genou était en très piteux état. Il a continué de jouer malgré tout, mais Torey Lovullo (son gérant) lui a donné le feu rouge sur les buts.
Les animateurs de Foul Territory l’ont taquiné un brin en « blâmant » Lovullo, mais Carroll affirme qu’il est reconnaissant que son gérant l’ait protégé de lui-même. Sans entrer dans les détails, il note que son genou « n’était pas beau ».
C’est bien de voir que Lovullo a décidé de prendre soin de son protégé, et au final, ça a rapporté. Carroll a pris du mieux par la suite et il s’est remis à accumuler les larcins, lui qui n’a été devancé que par Ronald Acuña Jr. (73) et Esteury Ruiz (67) pour les buts volés cette saison dans la MLB.
Et, surtout, il a été un élément central du parcours de son équipe en séries. Ça vaut bien plus que quelques buts volés supplémentaires, ça.
On verra donc combien de larcins Carroll sera en mesure d’accumuler l’an prochain, mais clairement, il a des idées de grandeur, et sa vitesse laisse croire qu’il a raison de rêver grand.
Et avec le reste du jeune noyau des Diamondbacks, il peut aussi rêver grand en termes d’une conquête de la Série mondiale.