Des propos vulgaires de Mike Shildt dans le vestiaire des siens
Je voyais Mike Shildt beaucoup plus calme. Comme quoi l’habit ne fait pas le moine et on se fait souvent une fausse idée des gens tant qu’on ne les connait pas vraiment.
L’émotion l’a complètement désinhibé
Les Cardinals sont allés chercher une victoire folle dans cette série face aux Braves. Menés deux victoires contre une, ils sont revenus de loin avec un gain en dixième manche, puis une raclée hier soir lors du cinquième match.
Il est certain que la joie de passer au tour suivant soit grande, mais les propos de Mike Shildt sont tout de même difficiles à entendre pour les oreilles les plus chastes et il aurait très certainement préféré que cela reste dans le vestiaire.
Mike Shildt:
“The [Braves] started some shit. We finished the shit. And that’s how we roll. No one fucks with us ever. Now, I don’t give a fuck who we play. We’re gonna fuck them up. We’re gonna take it right to them the whole fucking way. We’re gonna kick their fucking ass.” pic.twitter.com/2J7jyJc60O
— STLSportsCentral (@stlsportscntrl) October 10, 2019
Comment aurais-je imaginé qu’un type qui se lève tous les matins à 5h pour lire son journal et qui possède une collection de bateaux à vapeur faits à la main puisse parler comme cela?
Non vraiment, on ne connaît pas les gens.
Très porté sur tout ce qui touche au postérieur, ce qui en sort et ce qui peut y rentrer, Shildt a ouvert les vannes et s’est lâché comme jamais.
Les Nationals sont prévenus
Au moment où il prononce toutes ces obscénités, Shildt ne connait pas ses futurs adversaires. Un moindre mal, car au moins, personne n’est visé.
Il évoque les Braves, qui auraient fait de la *merde* au début de la série, sans savoir ce dont il parle exactement. Les commentaires lisibles un peu partout sur la toile portent d’ailleurs surtout sur ce qu’il a voulu dire par là.
Il démontre en tout cas une très grande motivation pour battre les Nationals!
Randy Arozarena va s’en vouloir
Le jeune joueur cubain, qui joue au poste de voltigeur, est celui qui a filmé la scène en direct. Celle-ci fait désormais le tour des réseaux sociaux. Il n’est ni le premier ni le dernier à appuyer un peu trop rapidement sur le bouton « envoyer » de son téléphone portable.
Cependant, cette scène est peu reluisante et j’espère pour lui qu’il a de bons rapports avec son gérant. Sinon, il aura du mal à regagner sa confiance.
La prochaine fois, Mike Shildt devra surveiller son langage en même temps que ses joueurs, pour être sûr que personne ne filme ce qui se passe dans le vestiaire.